Depuis des années, je peints des paysages. Le derrière des châssis est toujours brouillé, avec de la peinture noire et des inscriptions qui n'ont jamais été pensées pour être montrées. C'est bien la première fois. Il s'agit d''un "délire personnel", une sorte de catharsis, l'histoire de ma famille étant traversée par la tragédie de la guerre civile du 36-39.L'art pour exorciser les blessures que les traces de cette catastrophe ont laissé chez nous, héritiers des événements dramatiques, comme du silence qui s'en est suivi.Devoir de mémoire historique, toujours en attente, qui s'impose.Le Festival de la Paix de Bouvron offre cette possibilité à mon travail. Mes remerciements les plus fervents.
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